• Jeudi 18 janvier

    Encore une journée super chargée aujourd'hui. Ne vous étonnez pas si vous retrouvez vos enfants fatigués au retour. Les adultes aussi... Pourtant, les couchers ne sont pas exceptionnellement tardifs. Mais la vie au grand air... les grands espaces... Ça fatigue. On commence aussi à avoir des maux de gorge, des petits maux de tête. normal après une journée comme celle-ci.

    Petit-déjeuner à 8 heures avec un lever une demi-heure plus tôt. A 9 heures, chaussures aux pieds, skis dans les soutes, direction Samoëns à 10 minutes de Sixt. L'idée est de montrer aux enfants un autre type de station de ski, beaucoup plus grande, moins intégrée dans le paysage que celle de Sixt mais avec une multitude de pistes, de remontées, d'options possibles en fonction du niveau des skieurs.

    Première étape à Samoëns : les télé-cabines. Le village est à la même altitude que Sixt mais le domaine skiable s'étale de 1 600 à 2 400 mètres d'altitude. Un peu d'appréhension pour prendre les œufs comme on les appelle aussi, des nausées, des oreilles qui se bouchent, des cabines qui bougent dans le vent... Bon, c'est vrai, ça ne met pas vraiment en confiance. Et puis, à l'arrivée sur le plateau : c'est la foule des grands jours comme au marché d'Hennebont le jeudi. On entend parler en italien, en espagnol, en anglais (because le Club Med qui a installé sur ce plateau un modeste ensemble de 1 200 chambres avec spas, jacuzzi, piscine...). Vite, nos moniteurs nous repèrent et viennent vers nous et voilà nos  apprentis-skieurs (Marilou ne veut plus qu'on les appelle les débutants...) qui s'élancent vers leur moniteur comme des poussins vers leur mère-poule. Ça y est, tout le monde est parti. Sandrine peut aller boire son chocolat chaud et nous 4 (moi, Yuna, Laura et Lucie) rejoignons nos collègues-skieurs de Kerlois, en suivant de près le groupe des pro de chez nous qui va également grimper à 2 400 mètres. Les conditions météo sont loin d'être optimums : beaucoup de vent, du grésil, un plafond très bas. Au sommet de la station, c'est carrément la tempête. Par beau temps, on peut admirer d'ici le massif du Mont Blanc, mais aujourd'hui, pas question de rester là. Vite, il faut commencer la descente pour passer sur le versant à l'abri du vent. On respire un peu même si le temps bouché empêche de voir le relief du terrain. Mais ce ne sont pas ces conditions un peu extrêmes qui déroutent les skieurs confirmés. A chaque fois qu'on les croise, ils ont la frite et vraiment s'éclatent sur des rouges qui parfois sont bien foncées... 

    A midi, retour sur le plateau et descente. Re-appréhension, nausées, oreilles bouchées mais tout le monde finit par arriver. On revient au centre pour déjeuner. Il était prévu qu'on pique-nique mais les conditions étaient telles qu'il était préférable de venir manger chaud à Sixt.

    On continue dans la sagesse en déplaçant la séance de l'après-midi à Sixt, initialement prévue à Samoëns. Pour nous laisser souffler un peu, les moniteurs acceptent de déplacer leurs cours d'une demi-heure.

    Mais à Sixt, les conditions ne sont pas meilleures. Cette fois, c'est la pluie qui nous saisit. Les combinaisons qui avaient à peine séché sont vites trempées. Mais qu'importe ! Chacun met du sien, progresse et tous les apprentis-skieurs passent par les pistes bleues au bas du domaine ! (sauf les bibis de Marie-Jeanne, comme elles les appelle, qui sont encore un peu justes pour ce genre d'exploit). Et pour ces skieurs, c'est le retour au centre à ski. Quelle fierté ! Pour le groupe de Marie-Jeanne, c'est Ludo qui viendra les cueillir au bas de la station en bus en les gâtant d'une vidéo de Johnny. Ils ont "Allumé le feu" dans le bus et ne voulaient plus en descendre arrivés au Salvagny...

    Goûter rapide. Vite, tout mettre à sécher pour avoir des vêtements bien secs demain matin (il reste encore une séance de ski, et quelle séance !). Puis douche bien chaude pour se relaxer.

    Au dîner, on (re)fête l'anniversaire de Lukas avec un délicieux gâteau au chocolat ainsi que l'anniversaire de Guénolé, un copain de Kerlois.

    Et puis, et puis, enfin la tant attendue BOUM qui bat son plein pendant que je vous écris ces mots. En bons bretons qu'on est, on peut dire que "Y'a du goût ! !"

    DEMAIN, le message sera très court car j'aurai peu de temps pour le rédiger. Je vous donnerai plus de nouvelles et les photos de ce dernier jour samedi. Je redonnerai simplement un horaire de retour, sachant que cet horaire sera confirmé tôt dans la matinée du samedi sur la messagerie 5 sur 5 séjour.

    Les photos du jour, très compliquées à faire, sont ici et ici.

    Les messages personnels sont un peu compliqué sà transmettre aux intéressés : l'internet ici n'est disponible que dans un seul endroit... où les enfants n'ont pas accès. Je fais de mon mieux pour leur glisser vos petits mots, mais pas toujours de manière très immédiates.